Florence Bouffel
Psychanalyste Certifiée
Fédération Freudienne De Psychanalyse
Cabinet situé au
45 Avenue du Commandant Soubielle
Près de la passerelle du Théâtre de l'Archipel
Au Bas-Vernet
66000 Perpignan
Uniquement sur rendez-vous
06 47 65 92 66
Je vous reçois en consultation
du Lundi au Samedi,
de 9 h à 20 h
Mercredi et Samedi
dès 7 h
Jeudi et Vendredi
jusqu'à 23 h
Prendre rendez-vous chez un psychanalyste
Faire la démarche de consulter,
c'est arriver pour soi au rendez-vous que votre symptôme vous a fixé.
Consulter c'est de nouveau s'autoriser à prendre le temps,
le temps nécessaire.
Trop de plaisir
trop de déplaisir
crée du déséquilibre
qui provoque toujours un choc avec la réalité.
Ensuite, quand s'ajoutent des difficultés qui se cristallisent,
ce qui nous arrive comme échec entraîne une souffrance.
AFFIRMER ÊTRE DIRE ENTENDRE
AFFIRMER son être désirant, c'est prendre le temps de rencontrer un analyste pour se reconnaître comme sujet.
ÊTRE accueilli par une présence, une écoute, être reconnu dans son intimité comme
être désirant et créateur de sa propre perception du monde.
DIRE ce que l'on traverse, ralentir, se poser, pour prendre le temps de sa présence
à l'autre, présence régulière, rythmée, être là, dire, parler ce qui est ressenti.
ENTENDRE l'histoire que je me raconte afin de reconstruire le changement de la
situation subie, douloureuse, répétitive.
Quand on ne sait pas ce que l'on est en train de vivre, le cadre mis en place
avec l'analyste aide à traverser tout ce qui fait question, tout ce qui fait souffrance.
En de telles occurrences, un nouveau réel peut se fabriquer avec le sentiment d'un changement possible qui s'exprime :
celui d'une existence apaisée.
Car pour Freud la guérison vient de surcroît, on ne peut
pas tout résoudre mais on peut tenter de donner un sens, une signification à une problématique, à une vie.
C'est rester libre de son destin et de son évolution psychique de venir consulter, car être sujet, c'est avant tout être libre de se guérir et non pas d'être guéri
par l'autre.
L'autonomie se prend, elle ne se donne
pas.
La notion de puissance de la parole,
comme révélateur de nos sentiments.
Car nommer c’est apprendre à reconnaître.
Prenons l'exemple d'une forêt, comment parler de celle-ci quand nous sommes incapables de nommer les différentes espèces végétales qui la
composent ?
Nous dirons : « la forêt », celle-ci sera alors indéterminée.
Comme la partie d'un monde indifférencié, comme une expérience de vie que nous sommes dans l'impossibilité de partager. En effet, l’absence de noms permettant de différencier du tout « la forêt », les différentes espèces végétales qui la composent, nous nous condamnons à percevoir uniquement et, à différencier seulement une infime partie du pluralisme qui s’exprime dans cet espace naturel.
À l'opposé, le jour où nous pouvons nous rendre dans cette forêt, accompagné d'un forestier (lequel sait nommer les arbres et les plantes), nous avons désormais la possibilité d'apprendre à reconnaître et à différencier, par exemple : le marronnier du chêne liège.
Plus nous apprenons à différencier des arbres et des plantes différentes, plus nous prenons conscience de la variété des espèces
végétales qui composent cet espace et, plus notre lecture de cette forêt devient riche et porteuse de sens.
Ainsi notre lecture de ce
monde s’affine, au point où dorénavant, pour nous, chaque forêt devient unique puisque nous
pouvons maintenant la différencier et la caractériser.
Cette impression vague et floue qui caractérisait jusque-là notre lecture de ce monde, tant que nous n’avions
pas appris à différencier du tout « la forêt », les végétaux qui la composent, devient, par l’acte de reconnaissance : consciente et porteuse de sens.
Car à présent, non seulement nous sommes capables, en désignant un arbre par son nom, de le singulariser en l'extirpant du tout
« la forêt », mais en plus, consciemment, nous pouvons y ajouter du sens par association d’idées pouvant y rattacher : la qualité du bois, et les possibilités qu’il contient (charpente,
bois de chauffage…), la forme des feuilles, la nature du fruit, les oiseaux ou insectes qui l’habitent..
Tout un savoir, un espace mental qui ne pouvait s’articuler, se déployer et devenir conscient sans ce premier travail de reconnaissance et de désignation, permettant cet ancrage, toutes les nuances d'un nouveau monde de connaissances s'ouvre à nous.
Quand le désir de communiquer s'articule autour du langage, car ce désir est d'abord présent dans notre corps, notre peau, nos
cinq sens.
Nommer, c'est avant tout apprendre à reconnaître dans cet exemple : un arbre, une
plante.
Il en va de même pour une émotion, une
perception ou encore un concept.
Identifier, analyser, différencier, pour se libérer
d'une part inconsciente de notre être qui jusqu'à présent nous entravait ou, nous faisait souffrir ; sans pouvoir nous en délivrer
puisque restée en nous, non formulée, non consciente.
Apprendre en nommant les choses, à reconnaître cet état, permet de pouvoir à nouveau avoir prise sur cette réalité.
N° de SIRET : 82916004300016
2018. Florence Bouffel, tous droits réservés-réalisation Flob